Il y a quelques années, j’ai entendu un leader d’églises faire cette déclaration :
« Le jour où vous cessez de grandir est le jour où vous commencez à mourir. »
Ne voulons-nous pas tous grandir ? L’alternative ne semble pas si attrayante, n’est-ce pas ! Mais à quoi ressemble la croissance personnelle ?
À quoi ressemble la croissance spirituelle ?
Comment définissons-nous une croissance authentique ?
La croissance signifie-t-elle que nous en savons plus ?
La croissance signifie-t-elle que nous faisons plus ?
Un chrétien mature est-il celui qui est là depuis longtemps ?
Un chrétien mature est-il celui qui est toujours présent ?
Une église en croissance est-elle celle qui ajoute des fidèles sur les bancs ?
Une église en croissance est-elle celle qui étend ses installations ou ses programmes ?
Je pense que nous devons établir un lien ici.
Des disciples en bonne santé et en croissance produisent des églises en bonne santé et en croissance. Et lorsque vous avez une église en bonne santé et en croissance, elle produit naturellement des disciples en bonne santé et en croissance. Mais quelle est la cause et quelle est la conséquence ?
Regardons le modèle, l’Église du premier siècle dans le livre des Actes.
« Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. » — Actes 2:42-47
Dans ce passage des écritures, nous voyons une communauté de croyants en croissance reposant sur 6 principes.
Dépendance au Saint-Esprit
Dieu nous a donné une arme secrète, Le Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit demeure en nous, nous remplit, nous habilite, nous guide, nous oint, nous fait grandir. Sans l’aide du Saint-Esprit, vivre la vie chrétienne serait un exercice futile. Comment le sais-je ? Parce que j’ai essayé. C’est comme essayer d’utiliser un téléphone portable avec une batterie déchargée. Pas de puissance.
Nous lisons que « de nombreux prodiges et miracles étaient accomplis par les apôtres » dans l’Église primitive. C’est une preuve évidente de dépendance à la puissance du Saint-Esprit, sans laquelle cela ne serait pas possible.
La Prière
Nous pouvons vraiment voir à quel point nous sommes dépendants au Saint-Esprit en fonction du temps que nous passons à prier.
L’efficacité et l’impact de notre ministère dépendent-ils de la puissance de Dieu ou de nos efforts dévoués ?
Une autre façon de voir les choses est la suivante : mettons-nous la prière dans une boîte en verre avec un petit marteau suspendu sous l’inscription « briser en cas d’urgence » ?
La prière est-elle utilisée en dernier recours ? « Eh bien, nous avons tout essayé. Rien n’a fonctionné. Peut-être devrions-nous prier. »
Il est temps de faire de la prière le moteur et non le wagon dans nos vies et nos ministères.
Ces nouveaux croyants « se consacraient… à la prière ».
Cela implique un rassemblement pour prier, et dire qu’ils étaient « dévoués » à ce type de prière signifie que c’était une caractéristique de leur communion fraternelle.
Ils passaient beaucoup de temps à prier ensemble.
On peut penser que ce genre de dévotion se retrouvait également dans leurs familles et dans leur vie privée.
L’obéissance
Tout comme la prière est un indicateur clé de notre dépendance au Saint-Esprit, l’obéissance sert également d’indicateur clé de la mesure dans laquelle nous expérimentons la puissance du Saint-Esprit.
La puissance de Dieu accompagne chaque pas d’obéissance.
Pendant trop longtemps, les églises francophones ont enseigné la vérité sans attendre l’obéissance.
Nous proposons de bonnes suggestions, des conseils utiles, des conseils avisés.
Mais Jésus nous a dit : « enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. »
Au lieu d’être surpris lorsque quelqu’un obéit et de célébrer son obéissance comme quelque chose d’exceptionnel, ne devrions-nous pas être surpris lorsque les gens ne sont pas obéissants ?
Qu’attendons-nous ? Nous devons être prêts à poser des questions difficiles et demander aux autres membres de nos équipes et de nos églises à rendre des comptes en matière d’obéissance.
Dans l’Église primitive, les gens « vendaient leurs propriétés et leurs biens pour donner à ceux qui en avaient besoin. » De toute évidence, ils se sentaient poussés par l’Esprit de Dieu à faire des sacrifices considérables. Ils ont agi en conséquence. L’Église primitive était marquée par une obéissance radicale.
Centré sur les écritures
Lorsque nous dépendons du Saint-Esprit, Il utilise la Parole de Dieu pour façonner notre caractère, affûter nos dons et orienter nos décisions.
La Parole de Dieu est l’outil principal de l’Esprit pour accomplir l’œuvre et la volonté du Père dans nos vies. Il y a cinq façons principales de nous nourrir de la Parole de Dieu : LA LIRE. L’ÉTUDIER. LA MÉDITER. LA MÉMORISER. L’ÉCOUTER.
Les croyants qui grandissent apprennent à se nourrir eux-mêmes et ne dépendent pas uniquement de leur pasteur ou de leur enseignant biblique préféré pour leur fournir la Parole de Dieu.
Ces nouveaux croyants « se consacraient à l’enseignement des apôtres ». Ils avaient soif de vérité. Ils étaient engagés à entendre et à obéir à la Parole de Dieu.
L’adoration
Jésus a toujours dit qu’il voulait glorifier le Père. Même à l’âge de douze ans, nous lisons que Jésus « grandissait… en grâce devant Dieu ». Jésus n’a pas pris le crédit des miracles qu’il accomplissait. Il a détourné les louanges des hommes, leur disant que c’était vraiment Son Père qui était à l’œuvre. Dans Jean 15, Jésus a dit aux Douze que s’ils vivaient en véritables disciples, cela glorifierait le Père. Jésus a exalté le Père à la fois en privé et en public. Il a dit que le Père cherchait de vrais adorateurs, ceux qui adoreraient à la fois en Esprit et en vérité.
Ces croyants étaient « dévoués… à la fraction du pain », à la célébration de la Cène du Seigneur ensemble. Ils étaient également « remplis de crainte » et « continuaient de se rencontrer dans les parvis du Temple » avec des « cœurs joyeux et sincères, louant Dieu… ». Le culte était une priorité, mais il ne se résumait pas simplement à chanter. Le culte était un mode de vie alors qu’ils exaltaient continuellement le Père pour ce qu’Il était et ce qu’Il avait fait.
Relations basées sur l’intégrité et la confiance
La vie chrétienne se vit dans le contexte des relations.
En fin de compte, notre dépendance au Saint-Esprit se reflète par notre vie de prière et elle est régie par la Parole de Dieu, que nous devons suivre avec obéissance afin que le Père soit exalté.
Et lorsque nous exaltons le Père par notre obéissance, où voyons-nous l’impact immédiat ? Vous l’avez deviné. Dans nos relations.
Nous grandissons en amour, en joie, en paix, en patience, en bonté, en bienveillance, en fidélité et en maîtrise de soi. Lorsque nous grandissons dans tous ces domaines, cela aura un effet considérable sur notre façon de traiter les gens.
Ces nouveaux croyants étaient « dévoués… à la communion fraternelle ». « Tous les croyants étaient ensemble et avaient tout en commun… » « Ils continuaient de se rencontrer… » « Ils rompaient le pain dans leurs maisons et prenaient leurs repas ensemble… ». L’Église primitive décrite dans Actes 2 était une Église où les gens s’aimaient vraiment. Ils voulaient être ensemble. Ils connaissaient les familles les uns des autres. Ils partageaient des repas ensemble. J’imagine qu’il y avait beaucoup de rires, beaucoup de larmes, beaucoup de grâce et beaucoup d’encouragement.
Ces six priorités fondamentales se trouvent dans la vie de Jésus.
Il les a modélisées, il n’est donc pas surprenant que ses disciples pratiquèrent également ces mêmes six priorités dans leur propre vie et dans l’Église primitive.
Lorsque nous lisons Actes 2:42-47, nous voyons une communauté de croyants en croissance. Ils grandissaient individuellement. Ils grandissaient collectivement. Et quel en était le résultat ?
« Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. »
L’Église ne grandissait pas seulement par les chiffres comme par exemple lorsque des personnes quittent une église pour aller dans une autre.
Ceci est une croissance par transfert. L’Église primitive grandissait parce que des gens étaient sauvés. C’est ce que nous appelons une croissance par conversion.
Nous devons regarder la croissance différemment.
Notre ministère grandit-il parce que nos fidèles grandissent spirituellement ?
Notre ministère grandit-il parce que des personnes perdues sont sauvées ? Les deux sont liés. Les choses saines grandissent.
Pour aller plus loin :
1 – Comment définissez-vous la croissance spirituelle ?
J’ai énuméré six priorités fondamentales qui font partie de la croissance spirituelle. Si vous deviez énumérer cinq ou six qualités présentes dans la vie d’une personne qui grandit spirituellement, quelles seraient-elles ?
2 – « Le Seigneur ajoute-t-il chaque jour à votre église ceux qui sont sauvés ? »
Quel est le taux de nouvelle croissance de votre ministère ? (Calculez ce taux en divisant le nombre de nouveaux croyants ajoutés à votre ministère au cours des douze derniers mois par votre fréquentation moyenne. Que suggère votre taux de nouvelle croissance sur la santé de votre ministère ?
3 – Parmi les six priorités fondamentales que nous avons définies à partir du ministère de Jésus et des Actes 2, à laquelle devez-vous personnellement accorder le plus d’attention pour connaître une croissance personnelle significative ?
À laquelle votre ministère doit-il accorder le plus d’attention pour renforcer votre ministère et approfondir votre impact ?
